Menu Fermer

Bonheur au travail : comment bien s’inspirer des startups

Par Julia Lemarchand | 22/06/2018 à 15:41, mis à jour le 22/06/2018

Au menu, des entreprises et des salariés épanouis et de nouvelles manières de travailler : flex office, méthode Agile, team-building 2.0… Et en guise d’introduction, notre édito « Quand les startups murmurent à l’oreille des entreprises ». 

QVT, cet acronyme ne vous évoque rien ? La qualité de vie au travail – loin d’être un concept neuf – est le cheval de bataille de L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) depuis sa création… en 1973 ! Cet établissement public y consacre une semaine par an, dont la 15e édition vient de se clôturer.

L’occasion pour les start-up de la HappyTech d’interpeller les entreprises sur la nécessité de favoriser le bien-être et de (re)créer du lien, facteurs de productivité, de loyauté mais aussi de créativité. Le sujet est tout sauf trivial, martèle le nouveau collectif d’une douzaine de start-up, soutenu par la French Tech et le ministère du Travail. Chiffres à l’appui : le coût du mal-être est estimé à 12.600 euros par salarié et par an dans le secteur privé (1). A l’inverse, une entreprise de 500 salariés, vertueuse en matière de QVT, économiserait « près d’un million d’euros par an » (2).

Au-delà du bilan comptable, comment les entreprises peuvent-elles se saisir des opportunités qu’offrent les nouvelles technologies avec des salariés désengagés, dans un contexte de surcroît de plus en plus concurrentiel et incertain avec des start-up en hypercroissance, agiles et opportunistes ? En observant justement ces dernières, véritables aimants à jeunes talents.

Les entreprises, qui s’illustrent dans l’enquête HappyIndex®/ AtWork, en ont tiré manifestement quelques enseignements (même si tout n’est pas bon à prendre).

La motivation de leurs collaborateurs est fortement corrélée à trois attributs clefs : une ambition claire de l’équipe dirigeante ; une culture expérimentale et itérative ; sans oublier la reconnaissance du travail et des opportunités. Le tout, avec un zeste de télétravail et des locaux sympas et centraux, cela va de soi. Le babyfoot, lui, reste en option.(1) Etude du cabinet Mozart Consulting
(2) Etude de Comeet, start-up fondatrice du collectif HappyTech somme calculée sur la base d’une baisse de 3 jours du taux d’absentéisme, de 2 % du taux de fidélisation et une augmentation de 5 % de la productivité.

Lien : https://start.lesechos.fr/rejoindre-une-entreprise/actu-recrutement/bonheur-au-travail-comment-bien-s-inspirer-des-startups-12200.php?fbclid=IwAR3hkULu_rRyd0ZcY_la-bIzA2YSFzmD_OqKQjuBUxEjL6z42WLl3hCiVvw#CS2-8